Rencontre avec les artistes Sylvain Ciavaldini et Katia Bourdarel à la Villa des Arts Paris 18e

PRÉSENTATION

Les Amis du Palais de Tokyo sont invités à rencontrer le duo d'artistes Sylvain Ciavaldini et Katia Bourdarel dans leur atelier à la Villa des Arts, sur une proposition de Sandra Hegedüs, vice-présidente des Amis.

Sylvain Ciavaldini a fait de l’étude de la forme – genèse et devenir – le cœur de sa pratique artistique. Depuis ses débuts dans les années 1990, ses recherches se sont principalement matérialisées dans le dessin, un dessin dont il expérimente les potentialités, et les marges. De temps à autre, ses expérimentations l’ont conduit à la sculpture, au design ou à la peinture, mais toujours le dessin structure la recherche. Il en a exploré les techniques et matériaux, les histoires et symboliques, et continue de les parcourir.

Nourri par une étude poussée de certains grands maîtres (Dürer, Bosch, Uccello, Giotto, Piranèse, Cézanne, etc.), il puise ses inspirations dans une iconographie très contemporaine, avec une pratique poussée de la collecte d’images numériques. Ici, les images se succèdent et nous renvoient à l’histoire de l’art, aux peintres paysagistes parfois, à l’étude de la nature morte, à la magie du clair-obscur. 

Katia Bourdarel est née à Marseille en 1970. Elle est diplômée de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris avec une spécialisation en Art et Espace. Rapidement elle collabore avec la Galerie Roger Pailhas, qui montre son travail dans de nombreuses foires d'art nationales et internationales.

Aujourd’hui elle vit et travaille à Paris. Son œuvre utilise des médias divers tels que la vidéo, l'installation, la sculpture et la peinture. Ses sujets s'articulent autour de la mémoire collective et personnelle, avec, la volonté de fusionner des morceaux de narration populaire et des moments de vie intime.

D’une série à l’autre, de peinture en installation, Katia Bourdarel invite au voyage à travers les symboles les plus anciens de l’humanité. Corbeaux, loups et jeunes filles sont les motifs récurrents d’une histoire qui ne se déploie jamais complètement mais dont les significations se condensent en images. La netteté photographique des figures peintes est liée à la technique même qu’emploie l’artiste : une combinaison entre la projection d’une photographie sur la toile (à l’instar de la camera obscura des peintres anciens) et la reprise de détails, lors de la mise au carreau, qui lui permet de travailler l’extrême précision de certains éléments et le flou dans lequel d’autres se perdent.