Parcours Photo Saint Germain #3

21
novembre 2024
17:00
Visite hors les murs

Début du Parcours #3
Institut de France, Pavillon Comtesse de Caen
27 quai de Conti 75006

PRÉSENTATION

Organisé au cœur de Paris, dans le quartier emblématique de Saint-Germain-des-Prés, PhotoSaintGermain, dirigé par Aurélia Marcadier, est un festival annuel destiné à promouvoir la création photographique.
Les Amis du Palais de Tokyo découvrent ce parcours en 3 temps.

Parcours #3 :
- Académie des beaux-arts - Olivier Jobard "Notre famille afghane, souvenirs d’une vie envolée"
- Galerie Berthet-Aittouarès - "Georges Goldfayn, assistant et ami d'André Breton - Une passion surréaliste"
- Abraham & Wolf - Catherine DeLattre "Shoppers, Broadway Upper West Side, NYC, 1979-80 and other corners"

 


Académie des beaux-arts - Olivier Jobard "Notre famille afghane, souvenirs d’une vie envolée"
Prix Marc Ladreit de Lacharrière
Commissaire : Éric Karsenty

L’Académie des beaux-arts accueille l’exposition d’Olivier Jobard, lauréat de la dernière édition du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière – Académie des beaux-arts.
Olivier Jobard photographie l’Afghanistan depuis trois décennies et étudie les questions liées à l’exil depuis plus de vingt ans en s’attachant, selon ses termes, à « individualiser la migration». Grâce à ce prix, il travaille depuis deux ans au projet Notre famille afghane, souvenirs d’une vie envolée qui lui a permis de franchir la frontière de l’intime. Olivier Jobard a suivi pendant 10 ans l’exil de Ghorban, jeune Afghan qui a fui son pays pour rejoindre la France en 2010. Il a retrouvé ses quatre frères et sœurs Aziza, Sima, Mehrab et Sohrab, rapatriés en France au moment de la prise de pouvoir des talibans à l’été 2021. Notre famille afghane, souvenirs d’une vie envolée retrace le déracinement de la fratrie Jafari.
Cette exposition témoignera des souvenirs de leur terre natale et de leur nouvelle vie en France au contact notamment des fils du photographe, Elias et Léon, et présentera les traces de leur passé dans ce nouvel Afghanistan aux mains des talibans. Elle offrira également un éclairage sur les sentiments de perte et de déracinement liés à cet exil.
« Autant d’images personnelles qui nous donnent à voir, de manière sensible, l’histoire de sa propre famille qui devient aussi un peu la nôtre. »
Éric Karsenty, correspondant de l’Académie des beaux-arts


Galerie Berthet-Aittouarès - "Georges Goldfayn, assistant et ami d'André Breton - Une passion surréaliste"

Pour célébrer le centenaire du surréalisme, sous l’égide du Centre Georges Pompidou, la galerie BerthetAittouarès propose une immersion dans la collection de Georges Goldfayn (1933-2019) assistant et ami d’André Breton.

L’exposition s’articule autour de deux oeuvres majeures de Jindrich Heisler (1938-1953) poète et photographe appartenant à la collection Georges Goldfayn et montré dans les plus importantes expositions sur le surréalisme.
Sauvé de la gestapo par Toyen et Jindrich Styrsky, principaux acteurs du surréalisme tchèque, Heisler fuit Prague et se réfugie avec Toyen à Paris où il meurt en 1953.
Son oeuvre a été révélé au grand public grâce à la rétrospective organisée par le Art Institue of Chicago en 2012.
En effet, dans cette collection, l’école tchèque tient une place importante avec aussi des collages de Jindrich Styrsky (1899-1942), Toyen (1902-1980) et aussi Jan Svankmajer (né en 1934).
Rajak Ohanian, ami de Georges Goldfayn, disparu en 2023, sera présenté avec son travail de métamorphose de l’arbre. Ce photographe a été exposé notamment au musée Niepce, à la biennale d’art contemporain de Montréal et à la fondation.
Dans un autre registre, des photographies d’époque d’Elisa Breton rappellent le souvenir des réunions surréalistes chez André Breton à Saint-Cirq-Lapopie.
Et puis on notera une photo-montage érotique de Pierre Molinier, un tirage vintage « graffiti » de Brassai et d’autres à découvrir...


Abraham & Wolf - Catherine DeLattre "Shoppers, Broadway Upper West Side, NYC, 1979-80 and other corners"
Commissaire : Cay Sophie Rabinowitz, OSMOS

Catherine DeLattre a grandi en Pennsylvanie. À la fin des années 1960 et au début des années 1970, elle entame des études d'archéologie à Kent State qui comprennent un cours de photographie obligatoire pour participer aux fouilles archéologiques. Cette initiation la convainc rapidement d’intégrer un cursus de photographie artistique à l’université de Purdue, dans l’Indiana. Bien que l’accent y soit mis sur le noir et blanc, elle y découvre le travail en couleur de photographes contemporains tels que William Eggleston, Joe Maloney, Joel Meyerowitz, Jan Groover, Eve Sonneman ou Joel Sternfeld. Après avoir enseigné quelque temps, elle s’installe dans l’Upper West Side new-yorkais. Les tenues excentriques et vivement colorées des femmes vivant dans son quartier vont constituer sa première impression marquante des rues de New-York. Fascinée par ces dames souvent âgées qui s’apprêtent et se maquillent pour la moindre sortie en ville, DeLattre entreprend de les photographier à la volée à l’aide d’un TLR Mamiya. Ce travail l’occupera presque quotidiennement de 1979 à 1980, donnant naissance à une importante série de portraits. Portée par la couleur, sa photographie de rue restitue toute l’ambiance d’une époque, tout en témoignant de la vulnérabilité d’une génération qui s’en va.

21
novembre 2024
17:00
Visite hors les murs

Début du Parcours #3
Institut de France, Pavillon Comtesse de Caen
27 quai de Conti 75006