Parcours Photo Saint Germain #1
PRÉSENTATION
Organisé au cœur de Paris, dans le quartier emblématique de Saint-Germain-des-Prés, PhotoSaintGermain, dirigé par Aurélia Marcadier, est un festival annuel destiné à promouvoir la création photographique.
Les Amis du Palais de Tokyo découvrent un parcours en 3 temps.
Parcours #1 :
- 14e édition du Prix Carmignac du photojournalisme - Mélissa Cornet & Kiana Hayeri - "No Woman’s Land. Un regard intime sur la situation des droits des femmes en Afghanistan"
- École Penninghen - "Arkhè"
- Beaux-Arts de Paris - "Situations de l’image" (Exposition collective des œuvres des étudiant·e·s-artistes des Beaux-Arts de Paris et de l’École nationale supérieure de la photographie à Arles)
- La Galerie du Crous de Paris - Laura Ben Hayoun Stepanian, Lotfi Benyelles, Michel Slomka
14e édition du Prix Carmignac du photojournalisme - Mélissa Cornet & Kiana Hayeri - "No Woman’s Land. Un regard intime sur la situation des droits des femmes en Afghanistan"
La 14e édition du Prix Carmignac du photojournalisme est consacrée à la condition des femmes et des filles en Afghanistan depuis le retour des talibans au pouvoir en août 2021. Le Prix a été attribué au projet du duo composé de la photojournaliste canado-iranienne Kiana Hayeri et de la chercheuse française Mélissa Cornet, qui ont réalisé leur reportage sur six mois avec le soutien de la Fondation Carmignac.
Au cours de cette période, Kiana et Mélissa ont parcouru sept provinces de l’Afghanistan pour enquêter sur les conditions de vie imposées aux femmes et aux filles par les talibans qui, selon les recherches d’Amnesty International, pourrait constituer un possible crime contre l’humanité de persécution fondée sur le genre.
Elles ont rencontré plus de 100 Afghanes interdites d’école, des journalistes et activistes luttant obstinément pour leurs droits, des mères horrifiées de voir l’histoire se répéter, et des membres de la communauté LGBTQI+. Elles ont documenté la manière dont les talibans ont systématiquement éliminé les femmes de la vie publique en leur retirant leurs droits les plus élémentaires.
La Galerie du Crous de Paris - Laura Ben Hayoun Stepanian, Lotfi Benyelles, Michel Slomka
Commissaires : Pascal Beausse & Aurélia Marcadier
En collaboration avec le Centre National des Arts Plastiques
Pour la seconde fois, après l’exposition Lire les lignes du monde en 2023, le Centre national des arts plastiques s’associe au festival PhotoSaintGermain pour une exposition collective à la Galerie du Crous.
Les projets de Laura Ben Hayoun Stepanian, Lotfi Benyelles et Michel Slomka sont ici rassemblés autour du thème de la mémoire. En établissant un parallèle entre l’historiographie et la photographie, ces artistes enquêtent sur des moments et des lieux importants de l’histoire mondiale : le génocide arménien et ses traces aujourd’hui avec Laura Ben Hayoun Stepanian, les camps de concentration et leur mémoire encore ensevelie et réexaminée avec Michel Slomka, l’histoire des vies et formes d’une ville marquée par les processus de colonisation et de décolonisation avec Lotfi Benyelles.
Par leurs méthodologies d’investigation, en faisant appel aux sciences humaines et sociales, elle et ils inventent des formes nouvelles pour faire de la photographie la matière d’une histoire inédite, révélée par l’examen de faits et micro-événements parfois invisibles et ignorés jusqu’alors.
Beaux-Arts de Paris - "Situations de l’image"
Exposition collective des œuvres des étudiant·e·s-artistes des Beaux-Arts de Paris et de l’École nationale supérieure de la photographie à Arles
En partenariat avec PhotoSaintGermain, les BeauxArts de Paris et l’École nationale supérieure de la photographie à Arles s’associent pour organiser une exposition intitulée Situations de l’image. Cette exposition vise à montrer la diversité des écritures photographiques de la communauté des images actuelles : de l’image dans le champ des pratiques élargies qui repousse toujours davantage les limites du cadre à l’acte photographique lui-même situé et intimement lié à la position de son auteur·ice qui draine avec lui un faisceau d’interrogations sociales, intimes et politiques. L’exposition dresse un panorama des approches photographiques telles qu’elles sont pratiquées aux Beaux-Arts de Paris et à l’École nationale supérieure de la photographie à Arles.
École Penninghen - "Arkhè"
Si nous n'avons pas la preuve que le monde a une origine, personne n'a la preuve qu'il n'en a pas....
L'univers a pourtant une histoire... Mais l'univers a-t-il eu un passé ? Y a-t-il une source ? Finalement, l'origine n'existe peut-être pas en tant qu'acte fondateur. L'origine ne serait-elle pas plutôt une illusion ? Remonter à la source, c'est chercher ce qui la précède, retrouver l'instant originel, le facteur déclenchant : une émotion, une lumière, un lieu, un être, une sensation… La source s'inscrit ainsi dans un continuum, un événement généré par quelque chose qui le précède. Mais la source n'estelle pas elle-même un mouvement perpétuel dans lequel le temps et l'espace se confondent ? Qu'est-ce que la source ? Où se trouve le fondement ? Peut-on penser au commencement ? La source de la source ne serait-elle pas la source elle-même ? Penser l'origine, c'est envisager un début, un point de départ pour se donner une direction, mais jamais nécessairement un seul point d'arrivée.
L'exposition Arkhè présente les travaux des étudiants réalisés tout au long de l'année dans le cadre de leurs cours de photographie et de direction artistique.
* Arkhè (en grec ancien : ἀρχή / arkhḗ) est un concept philosophique qui désigne l'origine, le fondement, le commencement du monde.