" NOBODY IS A STANGER " curated by Armelle Leturcq @ No Name - Paris 8e - Alma

Les membres du Tokyo Art Club et les Amis bienfaiteurs sont invités par notre amie Patricia Marshall à découvrir "NOBODY IS A STANGER", une proposition de la commissaire Armelle Leturcq qui nous commentera la visite.

Avec les œuvres de Adel Abdessemed - Iván Argote - Jean-Luc Blanc - Michel Blazy - Brognon Rollin - Stéphanie Brossard - Jacqueline De Jong - Jimmie Durham - Michel Journiac - Tarik Kiswanson - Alejandra Laviada - Myriam Mihindou - Gianni Motti - Christodoulos Panayiotou - Frank Perrin - Sofía Salazar Rosales -Bojan Šarčević - Oxana Shachko - Sturtevant - Jean-Luc Verna - Gisèle Vienne - Nil Yalter.

La réflexion de départ de NOBODY IS A STRANGER, était la France et la scène française. Ce qui ne veut pas dire «artiste français». Mais pour dépasser les questions de nationalités, intégrer les artistes qui ont un lien avec la France, en pensant à la scène française, qui est une scène à part, inclure les «étrangers à eux-mêmes», les exclus du marché de l’art, les nomades intérieurs, ceux qui ne sont pas dans les réseaux établis, les artistes d’artistes.
L’histoire des avant-gardes évidemment le démontre, la France et Paris ont toujours été une terre d’accueil pour les artistes malmenés dans leurs pays : les exilés, les réfugiés, les apatrides, les déracinés, les incompris.
L’expression NOBODY IS A STRANGER était employée par les surréalistes. Il n’y a pas d’étrangers dans l’art puisque l’art est un langage commun, une utopie commune.
Étranger évoque aussi l’étrangeté. L’art, c’est ce moment en suspension, où le regardeur sans forcément se demander ce que l’artiste a voulu dire, veut juste ressentir et s’ouvrir à un nouveau langage. Un langage sans mots. Et sans explications, sans mode d’emploi.
« L’histoire de la scène française me fait penser à ces artistes sans concessions, sans compromis, dont le travail et la persévérance ne faillissent pas, malgré la difficulté de s’intégrer dans un marché de l’art international, même si une fenêtre de tir semble s’ouvrir. »

- Armelle Leturcq

Nous vous proposons ensuite de monter d'un étage et découvrir l'exposition de Sanya Kantarovsky à la galerie Modern Art.