"LA VIE QU’ON MÈNE" Rencontre avec Alexandre Lenoir

PRÉSENTATION

C’est l’immense baie vitrée du siège de Sisley, surface de lumière ouvrant sur le jardin, qu’Alexandre Lenoir a choisie comme espace métaphorique de sa peinture. L’installation en all over d’une dizaine de ses toiles qui s’intercalent, recouvrent et filtrent la lumière, relève des accrochages muséaux du XIXe siècle autant que de la liberté moderniste des scénographies de Lina Bo Bardi. Dans ce panorama de 13 mètres par 5 mètres, les scènes de chacune des peintures continuent d’habiter le périmètre qui leur est propre et par l’effet de contiguïtés et de rapprochements multiples entre les toiles, elles débordent de leur châssis, s’émancipent de leur récit et se démultiplient en autant de rencontres possibles, de moments vécus ou rêvés, flottants et fantomatiques, présents et architecturés. Grâce aux écarts qui par endroits les séparent, elles jouent par fragments avec leur arrière-plan paysagé. Le spectateur immobile ou évoluant face à elles, accompagne du mouvement de son corps ou de son regard ce plan-séquence
instantané.

Depuis octobre 2017, le Trois Cinq Friedland transmet les valeurs et les inspirations de la famille d’Ornano à un public varié, et favorise des rencontres inédites entre l’art, la culture et de belles causes caritatives.
Situé au coeur de Paris, le Trois Cinq alterne expositions, conférences et avant-premières cinématographiques, ce qui en fait un vivier de culture visant également à soutenir des projets chers à la Fondation Sisley-d’Ornano.

Crédits :© Alexandre Lenoir, Colisée, Acrylique sur toile, 265 x 410 cm, 2016